dimanche 31 janvier 2010

George Kranz - Din Daa Daa (Trommeltanz) (1983)


(c) lescharts.com


Trop bon, trop cool ! J'ai enfin remis la main sur ce clip dément d'une chanson complètement barrée, faite d'onomatopées et de percussions. Ce morceau rentre totalement dans le délire "Pourquoi Prendre de la Drogue ?" : mais qu'est-ce que c'est bon !!!

Une fois n'est pas coutume, ce petit bonheur nous vient d'Allemagne, George Kranz étant un percussionniste germanique et accessoirement un type un peu timbré...

Merci George pour ce morceau et ce clip d'anthologie... Pas besoin de paroles léchées pour rentrer dans le panthéon de la Musique.





Et une petite dédicace à notre magnifique équipe de Handball, une nouvelle fois Championne d'Europe : vous méritez une statue les gars ! Un p'tit coucou au sympathique et sémillant Frédéric Brindelle, commentateur de Canal + Sport, qui régale et enchante à chaque match de l'Equipe de France par son amour du jeu, des joueurs et sa verve si caractéristique : la preuve en images avec cet hommage à George Kranz, sur le Ratata tatatata ^^


Al Corley - Square Rooms (1984)


(c) lescharts.com


On peut interpréter le tout premier personnage homosexuel dans une série Tv un peu pourrie (Dynastie) et être numéro 1 au top 50 après : Al Corley, le natif du Kansas, en est la preuve vivante.

9 Mars 1985, Ray Parker Jr. dit adieu pour la dernière fois à son trône pour laisser la place à un compatriote de 28 ans. Le p'tit Al Corley, avec ses p'tits airs de Matt Damon, explose tout en France et s'empare de la 1ère place 2 mois après son entrée. Exception culturelle oblige, seule la France lui accordera l'accessit aux sommets des ventes, mais il connut tout de même un beau petit succès en Europe (par contre aux States, je ne sais pas trop s'il est connu...)

D'ailleurs, le clip a été tourné à Paris, un clip assez rigolo avec ses tams tams dans une chambre d'hôtel et ce petit passage à 2'49 qui me fait tripper (parfois il m'en faut très peu je sais). Bref Al se fait plaisir, casse un peu l'étiquette de son rôle dans Dynastie en roulant des galoches à une petite française : y a pas de mal à se faire du bien après tout... La chanson en elle même est plutôt bien empaquetée, mais j'ai quand même du mal à croire qu'elle a été 5 semaines numéro 1 du top... Elle bénéficia des talents de compositeur d'Harold Fatermeyer, celui là même qui composa le thème mythique du Flic De Beverly Hills.




A part ça, il y a eu "Cold Dresses" qui fut également un gros carton en France, et que je vous proposerai une prochaine fois, parce qu'elle mérite un post à elle toute seul.

En cadeau, la version longue du clip qui vaut surtout musicalement : ah cette chouette période où les versions maxi étaient de qualité, que c'est loin tout ça... Plus la face B du 45 Tours, "Don't Play With Me"... Et plus une participation télévisuelle assez magique avec ses baguettes ^^

La semaine prochaine, cocorico les enfants, la France reprend les rênes du pouvoir des sondages Nielsen et Ipsos grâce à une petite nénette qui aimait beaucoup le rouge et le noir...

To Be Continued...


samedi 30 janvier 2010

Bloodthirsty Butchers - Jack Nicolson (2004)


(c) rateyourmusic.com


Un très chouette clip animé qui nous vient de la communauté insulaire nippone. Réalisé par Mitsuyuki Ishibashi, il illustre une chanson dans le plus pur style punk indé japonais.

Bloodthirsty Butchers existe depuis 1987, ils viennent de Sapporo et ont déjà enregistré une bonne dizaine d'albums.




En cadeau, le morceau "Birdy" pour les voir en vrai.

Et merci à Catsuka pour l'info.



Niagara - Quand La Ville Dort (1987)


(c) lescharts.com


Ma chanson préférée de ce chouette duo rennais qui fait partie de l'âge d'or du rock français des 80's. Toujours extrait de leur 1er opus "Encore Un Dernier Baiser", cette chanson évoque pour moi plein de souvenirs, les débuts de "Hit Hit Hit Hourra" sur M6, la fin du CP où on se dit "la vache, la maternelle c'était quand même plus cool, on s'emmerdait moins avec l'écriture", et l'été 1987 quasiment passé devant la téloche (bon si, on sortait bien un peu de temps en temps, histoire de battre Mats Wilander ou Ivan Lendl au tennis-mur ou encore planter un but à ce s..... de c.... d'Harald Schumacher dans le bac à sable-but... La jeunesse, la vraie quoi ! ^^

Un morceau qui rencontrera un succès bien mérité, avec une 7ème place en juillet 1987 au top 50. Et comme toujours, un très chouette clip réalisé par Daniel Chenevez himself.





vendredi 29 janvier 2010

Ringo - Qui Est Ce Grand Corbeau Noir ? (1979)


(c) bide-et-musique.com


Impossible de passer sous silence Ringo aka Ringo Willy Cat (de son vrai nom Guy Bayle) et cette reprise ahurissante, cette adaptation touchée par la grâce, cette bouleversante transposition qui métamorphose un tube international en chanson franchouillarde cultissime.

Pour ce clip, pour l'ensemble de votre carrière, pour votre nom de scène et surtout pour avoir inventé l'air music à la française à vous tout seul, merci Monsieur Ringo.


Ringo : Qui est ce grand corbeau noir ?
envoyé par tartenpion333.


En cadeau, une autre vidéo télévisée du morceau, où notre ami est toujours dans ce délire multi-instrument à blanc, et puis toujours pour le plaisir ce petit passage chez Danièle Gilbert, maintes fois vu et revu à la grande époque des Enfants de la Télé et la rubrique "Les Chirurgiens de l'Image" : mais qu'est-ce que c'est bon !


Buggles - Video Killed The Radio Stars (1979)


(c) lescharts.com


Après tout, pourquoi ne pas parler de la 1ère vidéo diffusée sur MTV, pendant qu'on est dans les trucs historiques... Alors voilà la toute première vidéo du matin du 1er août 1981 qui fut diffusée sur Music Television, avec un titre à la fois évocateur et bien paradoxal pour le coup.

Buggles (ou The Buggles, pas facile à déterminer selon les époques), c'est un trio de bidouilleurs anglo saxons, qui séviront entre 1977 et 1981, avant de passer à d'autres choses. Leur 1er succès, très expérimental et dont ce titre est extrait fut un très gros succès, il faut dire que l'époque se prêtait bien à ce genre de facéties musicales bizzarroïdes... Clip réalisé par Russell Mulcahy, qui a réalisé plein de chouettes clips dans les 80's, notamment celui de "Making Plans For Nigel" dont je vous ai parlé y a pas longtemps... Sacré clip d'ailleurs, devaient pas boire que de l'eau et fumer du tabac ces gens là... Au passage, un titre qui trustera durant 10 semaines la 1ère place des hits parades français, et qui aura l'honneur de faire la passerelle entre les décennies 70 et 80 en position de numéro 1.




En cadeau, la preuve qu'il s'agit bien du tout premier clip MTV, plus une reprise des Presidents des USA (qui fait du bien par où elle passe...)


Et pour changer de style, une adaptation acoustique du petit prodige coréen Sungah Jung






The Pretenders - Brass In Pocket (1979)


(c) lescharts.Com


Un des tout premiers clips historiques diffusés sur MTV... Les Pretenders, quatuor anglais formé en 1979 par la chanteuse Chrissie Hynde. Un groupe un poil maudit, puisque deux de ses membres fondateurs sont morts d'overdose au début des années 80 (le guitariste James Honeyman-Scott et le bassiste Pete Farndon). Seuls subsistent aujourd'hui Chrissie et Martin Campbell aux fûts. Le son des deux premiers albums est d'ailleurs à mon humble avis le meilleur de toute leur carrière, sorte de mélange de pop, de rock et de new-wave particulièrement inspiré.


Ici, vous pouvez "apprécier" le clip de "Brass In Pocket", leur tout premier tube, issu de leur 1er album "Pretenders". Une excellente chanson, illustrée par des images somme toutes... bref, ne soyons pas trop méchant, ce sont les balbutiements du clip. Au moins, y a une tentartve d'ébauche de départ de scénario, c'est louable.




En cadeau, deux autres vidéos plus classiques où le groupe joue, "Tattoed Love Boys" (que les joueurs de Guitar Hero 2 ont pu appréciés, excellent à jouer) et "Stop Your Sobbing", autre très sympathique morceau ( que l'on peut retrouver dans le magnifique film "Reign Over Me," plus connun en France sous le titre "A Coeur Ouvert", avec Adam Sandler et Don Cheadle).


jeudi 28 janvier 2010

Dropkick Murphys - I'm Shipping Up To Boston (2005)


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Un p'tit coucou à ce groupe de punk rock celtique du Massachussets, que l'Olympia accueille ce soir pour un concert qui s'annonce énergique et joyeux.

Ici, le clip d'un de leurs morceaux les plus connus, pas le plus énergique, mais qui a fait leur notoriété, notamment en illustrant le film très moyen "Les Infiltrés" de Marty Scorsese.




En cadeau, un p'tit "Amazing Grace", ça fait jamais de mal !


Let's Go Murphys !


mercredi 27 janvier 2010

Kenny "Dope" Presents The Bucketheads - The Bomb (These Sounds Fall Into My Mind) (1995)


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Wouh ! Tous en club discothèque avec cette merveille de 1995, complètement excellente et qui n'a toujours pas pris une ride aujourd'hui !

Un bon petit sample extrait d'un morceau disco de Chicago ("Street Player", 1979) et un bon mid tempo bien funky par dessus, et on obtient un des tubes des années 90, qui aurait peut être pu décrocher les étoiles en France, s'il n'avait pas été devancé par des poids lourds comme Céline Dion et John Scatman.

Avec en prime un clip bien rigolo, et entraînant, fait par un jeune louveteau à l'époque, un certain Guy Ritchie.


Bucketheads - The Bomb
envoyé par val6210.


En cadeau pour ceux qui aiment les remix longues durées, en voilà un d'excellente facture (un p'tit quart d'heure de plaisir).

These sounds fall into my mi-i-i-i-i-ind !


Lipps Inc. - Funkytown (1980)


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Juste comme ça pour le plaisir, un peu de disco, ça fait pas de mal. Le clip est pas extraordinaire, mais c'est funky, ça bouge bien...

Des ricains du Minnesota qui furent numéro 1 chez eux au Billboard et numéro 2 en Albion , et 1er en France pendant deux semaines en août 1980, quand même mine de rien. C'est pas négligeable




Encore un One Hit Wonder, mais qui avait une bonne face B.


Noir Désir - Le Vent Nous Portera (2001)


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La vache, déjà presque 10 ans que le dernier album de Noir Dez' est sorti. Très décrié à sa sortie pour son côté expérimental et tranchant définitivement avec le bon gros vieux son rock dévastateur qui les caractérisait, je trouve que cet album gagne du galon et du cachet au fil du temps qui passe.

Ils étaient peut être un poil en avance sur les temps les 4 bordelais, mais j'avoue qu'à l'époque ça me plaisait quand même bien... Ca n'atteignait pas les trips de Tostaky ou 666.667 Club, mais y avait quelque chose qui faisait que malgré le dépaysement, ça restait Noir Désir. Et puis ils avaient pris personne en traîtres, l'évolution musicale ils l'avaient annoncé, notamment avec leur volonté de faire remixer leurs morceaux dans la compil "One Trip One Noise".

Ici leur plus gros succès en terme de ventes, avec 900 000 galettes écoulées, pour ce très beau morceau calme, mélancolique et relativement triste... le tout magnifié par la guitare de Manu Chao et la splendide clarinette d'Akosh Szelevényi... Le clip est très beau aussi (je crois qu'il a eu la victoire du meilleur clip à l'époque d'ailleurs) où on peut reconnaître dans le rôle de la maman une certaine actrice de Plus Belle La Vie (si si...). Un clip réalisé par le duo Alex & Martin, dont je vous ai déjà parlé pour le clip "Woman" de Wolfmother.




En cadeau, les clips de "Lost" réalisé par Henri Jean Debon, leur fidèle vidéaste, et "A l'Envers, A l'Endroit" réalisé par les frangins Gondry.

En espérant un jour écouter un nouvel album, car finir sur "l'Europe" avec Brigitte Fontaine, ça m'a toujours fait un peu mal (et encore au départ le morceau ne devait pas durer 23 minutes, mais 55..., au fou !)


mardi 26 janvier 2010

Michel Delpech - Quand J'Etais Chanteur (1975)


(c) lescharts.Com


Et bon anniv' aussi à un autre Michel, qui a 64 ans aujourd'hui, le vieux Michel Des Pêches (comme j'écrivais quand j'étais petit).

Une superbe chanson, sans doute ma préférée de Michel Delpech. Une bien belle carrière qu'il rentabilise pas mal de nos jours avec la nouvelle mode des duos (est-ce qu'on peut lui en vouloir après tout... on a qu'une vie)

Bon après on verra si Mick Jagger casse sa pipe en 2017 (ce que je ne souhaite pas bien sûr), et si Sylvie Vartan raccroche aussi dans ces eaux là...


Michel Delpech "Quand j'étais chanteur"
envoyé par ina.


En bonux, une autre captation télévisuelle (j'adore le côté décontracté, avec les pouces en dehors des poches...)



Michel Sardou - Les Bals Populaires (1970)


(c) lescharts.com


Aujourd'hui Michel a 63 ans. Donc bon anniversaire mon p'tit Michel !

Et donc pour fêter ça, un p'tit scopitone d'il y a 40 ans, avec "Les Bals Populaires", chouette chanson à boire tirée de "J'Habite en France".


Les Bals populaires Michel Sardou



Merci Michel pour tout ce bonheur !



lundi 25 janvier 2010

Peter Sarstedt - Where Do You Go To (My Lovely) ? (1969)


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Parce qu'un numéro 1 dans les charts anglais avec de l'accordéon en intro, ça devait pas arriver tous les quatre matins...

Encore un british qui n'a fait qu'un tube, mais faut avouer qu'il a un petit cachet bien particulier celui-ci, avec tous ses noms français (l'excellent Sacha Distel, très connu par nos amis d'Albion...)





En cadeau la face B, "I'm A Cathedral", et une version colorée et hippie du morceau presenté ici.


Elli Medeiros - Toi Mon Toit (1986)


(c) lescharts.com


A l'instar de Lio et de ses chansons frippones, voici une autre muse de Jacno (qui fut également sa compagne à la ville) : Elli Medeiros.

D'origine uruguayenne, Elli conquiert l'Europe et la France rapidement avec le groupe qu'elle forme avec Jacno et les Stinky Toys, puis avec Elli et Jacno : un poil branchouille, minimaliste à souhait, le groupe a aujourd'hui un statut d'icône culte des années 80.

Moi personnellement, j'ai préféré sa période solo, où elle s'affranchit un peu de son passé, et fait des trucs un peu plus colorés comme cette chanson et ce clip, petit montage sympathique qui fait penser à de nombreux clips de l'époque, faits de bric et de broc mais visuellement très sympathiques au demeurant.




Elli Medeiros, c'était aussi A Baïlar Calypso, autre groupe tube du top 50 de l'époque. Elle enregistrera une jolie 22ème place avec "Toi Mon Toit" en octobre 1986.


XTC - Making Plans For Nigel (1979)


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Ah la Perfide Albion et ses bons groupes de New Wave... Encore un exemple de leur bon goût en matière de musique avec le groupe XTC, originaire de Swindon, et qui a officié pendant une trentaine d'années...

Je ne leur ferai pas l'offense de dire qu'ils n'ont fait qu'un tube, mais c'est vrai qu'il n'y a que ce titre "Making Plans For Nigel", qui est passé à la postérité. Un bon clivage entre synthés et guitares, on est pas encore dans la cold wave, il se dégage quand même une certaine chaleur de ce morceau...

Un clip bien barré, qui aurait eu sa place dans les clips qui font peur du dimanche, sauf qu'on est lundi... alors tant pis !



XTC - Making Plans For Nigel


En cadeau, une reprise bossa-nova de Nouvelle Vague (sympathique, et pourtant je déteste Camille...)



dimanche 24 janvier 2010

Michael Jackson - Beat It (1982)


(c) lescharts.com


Dans la même veine que précedemment, et pour rester en famille, ce bijou du clip, cette merveille de morceau et ce cultissime solo de guitare, tiré de l'album le plus vendu de tous les temps (et je pense pour toujours), "Thriller" de Michael Jackson.

Ecrit par Michael, produit par Quincy Jones, composé et interprété par les membres du groupe Toto, et avec le solo qui tue d'Eddie Van Halen, ce tube gigantesque ne pouvait qu'être un succès colossal. Il le fût, malgré les réticences de Michael à jouer et interpréter un morceau rock, lui qui était plutôt affilié soul ou pop. Mais bon, comme à l'époque, il ne faisait pas les choses à moitié, autant faire un tube mythique, même si c'était pas trop sa came...

C'est vrai qu'on oublie assez souvent que c'est Steve Luthaker, le guitariste du groupe Toto qui joue sur la totalité du morceau, à l'exception bien sûr de ce passage endiablé que l'on doit à la guitare si caractéristiques d'Eddie les grands cheveux.

Clip excellent de Bob Giraldi, encore une bataille animée entre 2 clans qui se terminent en danse (ah ! le pouvoir fédérateur de la danse de Michael...), la vidéo est un sommet de naïveté, mais à l'époque, elle a remporté plein de prix (Grammy, etc...) et même l'improbable président Reagan remit à Michael le prix de la lutte contre l'alcoolisme, "Beat It" ayant été utilisée pour illustrer la campagne de publicité.

Personnellement, il s'agit de mes premiers souvenirs de tentative de danse devant mon poste de télévision... et il était plus cool à regarder que le clip de "Thriller" (brrrrr...) surtout quand on a 4 ans ^^


No one wants to be defeated
Showin' how funky and strong is your fight
It doesn't matter who's wrong or right
Just beat it







Ah oui en cadeau, quand même le détournement de Mozinor, qui vaut son pesant de cacahuètes (il est où luiiiiiiii ?)


Jermaine Jackson & Pia Zadora - When The Rain Begins To Fall (1984)


(c) lescharts.com

Nous sommes le 2 février 1985, et un duo intéressant, avec une chanson catchy aux sonorités très actuelles pour l'époque, s'installe en tête du top 50 : il s'agit du quatrième frère de la fratrie Jackson, Jermaine, et de la chanteuse actrice Pia Zadora.

Jermaine a eu son p'tit succès avec ses frangins, puis a tenté comme son petit frère une carrière solo... Quelques succès, un duo improbable avec Devo, grand groupe de new-wave (voire post punk) du début des années 80... et cette idée de génie de faire un duo avec une petite chanteuse en devenir, actrice à ses moments perdus, Pia Zadora...

Cette chanson c'est un peu l'apogée de leur carrière... Ils n'ont jamais rien fait d'aussi marquants depuis, n'essayant pas de refaire un autre duo (étrange... mésentente peut être). Enfin quoi qu'il en soit aujourd'hui, Jermaine vit des rentes de son frangin, comme toute la famille, et Pia Zadora a disparu de la circulation (en même temps, ses talents d'actrice étaient limités également).

D'ailleurs, dans le clip, on peut voir une sorte de métaphore quant à l'impossibilité d'une union plus pérenne entre les deux artistes. Le clip, que dis-je ce chef d'oeuvre du court métrage musical, est un summum pour l'époque. Il m'a fait furieusement penser au clip de Love Is A Battlefield avec ses séquences de danses et de chant lancées comme des flèches à leurs adversaires. Ca, le clivage blanc et noir, les décors, les costumes, les chorégraphies, les bruitages à la San Ku Kaï, et cette terrible histoire d'amour impossible... Bref on s'amuse, on pleure, on rit, il y a des méchants et des gentils... Que demander de plus ? Un must seen !




Les deux tourtereaux tiendront 3 semaines en tête, détrônés de nouveau par Ray Parker Jr. et son Ghosbusters. Puis le 9 mars, un ancien acteur de Dynastie viendra s'emparer de l'Excalibur...

To be Continued...

vendredi 22 janvier 2010

Interlude Animation - Minuscule (2006)


(c) futurikon.com


Tiens en regardant France 5, je suis retombé sur ce petit bijou français, mêlant habilement plans naturels et animations 3D. Des vignettes qui détournent de manière souvent drôles la vie des insectes, après le raz de marée provoqué par Microcosmos quelques années auparavant.

Des séquences humoristiques, mais qui savent aussi se montrer très attendrissantes comme celle-ci, avec ses 2 jolies petites chenilles, voire parodiques comme ce sketch horrifique avec la petite abeille.

Un bestiaire vraiment mignon et truculent, avec la coccinelle (et ses accélérations légendaires), l'escargot qui rampe en faisant le bruit des bisous, l'araignée qui tisse sa toile inlassablement, l'abeille flemmarde, le moustique... Bref, un vrai petit bonheur animé comme on les aime...

Réalisé par le studio Futurikon, cette série compte 78 épisodes, et est toujours diffusé sur France 5 dans les programmes jeunesse. La 2ème saison est en cours de production, c'est chouette ! Un grand merci à eux pour ce très beau travail, et ce bel hommage à Mère Nature et ces "jolies" et gentilles petites bêbêtes...

Et un p'tit lien vers le site officiel, qui mérite un petit coup d'oeil ! (Les DVD de la saison 1 sont disponibles aux Editions Montparnasse, merci à eux aussi !)




Pink Floyd - High Hopes (1994)


(c) lescharts.com


Cette chanson est magnifique, elle aurait tendance à filer le bourdon, à rendre nostalgique ou mélancolique, et après tout il n'y a rien de mal à ça. C'est le 1er morceau de l'album "The Division Bell", sorti en 1994, et sans doute la meilleure chanson sorti par le groupe depuis 15 ans et la sortie du cultissime "The Wall".

Pink Floyd (qu'on appelle en France le Flamant Rose, alors que ça veut en fait rien dire du tout, encore une coquetterie bien de chez nous), j'avoue, à l'exception de Money et Another Brick In The Wall, quand j'étais gosse, ça me parlait pas trop. Et puis y a 4-5 ans, au détour d'un classement des 100 plus grands solos de guitares, j'ai (re)découvert des titres magnifiques comme "Comfortably Numb", "Time", "Shine On You Crazy Diamond", "Us And Them", des merveilles quoi : parfois, ça a du bon de vieillir un peu, on y gagne...

En 1994, ça fait presque dix ans que David Gilmour a repris les rênes du groupe, après le départ de l'autoproclamé patron Roger Waters, un des types les plus mégalomaniaques de la terre (même s'il a beaucoup de talent), qui osa poursuivre les membres du groupe parce qu'ils avaient eu l'outrecuidance de continuer l'aventure "Pink Floyd" après son départ volontaire (hum hum).

Alors c'est vrai que Pink Floyd dans les années 80, ça ne sonne pas du tout comme à l'époque de l'Age d'Or : en souvenir du bon vieux temps, Gilmour écrit une chanson limite testamentaire, un morceau qui retrace métaphoriquement les grands moments du groupe, les réussites, les échecs, les séparations : un morceau qui boucle la boucle en quelque sorte, reprenant une phrase de"See Emily Play" leur tout premier tube de l'époque Syd Barrett ("Float on a river, forever and ever" devient ainsi "The endless river, forever and ever").

Le clip, à la symbolique très forte, avec tous ses ballons et ce gigantisme des objets, renforce le texte et le message de Gilmour, la perception des choses qui est la nôtre à une certaine époque, et qu'on ressent différemment avec le temps qui passe... Une vidéo marquante et vraiemnt très belle, limite une oeuvre d'art, réalisé par Storm Thorgerson. Il réalisa aussi quelques années auparavant un autre chouette clip en 1987 pour le groupe, "Learning To Fly".






jeudi 21 janvier 2010

Billy Ocean - When The Going Gets Tough, The Tough Gets Going (1985)



(c) lescharts.com


Pour le plaisir, une bonne vieille BOF du film d'aventure romantique par excellence des années, "Le Diamant du Nil", avec le trio magique de l'époque Michael Douglas-Kathleen Turner et Danny De Vito. Du bon gros cinéma familial à l'américaine, comme on les aime.

La chanson du film au titre super long, avec césure à l'hémistiche, c'est le bon Billy Ocean, chanteur en provenance de Trinidad et Tobago, qui nous l'interprète, un bon vieux morceau comme on en fait plus, rythmé, enjoué, dopé à la bonne humeur, et avec son p'tit saxo syndical de l'époque (oui je sais, je pourrai entamer une thérapie à ce sujet...) : avec en prime une 6ème place au Top 50.

Billy a commis d'autres gros tubes dans les années 80, comme "Get Outta My Dreams, Get Into My Car" (une passion pour les titres très courts, décidément... ou encore "Caribbean Queen" (qui remportera un Grammy Award tout de même). Il en reste une autre que je vous présenterai une prochaine fois, car je soupçonne le vidéaste d'avoir pris de la drogue...

Ici, une très chouette vidéo promotion du film, avec en plus dans le rôle des choristes les 3 compères acteurs qui remplissent bien leur rôle de boute en train pour l'occasion. Un trio qu'on retrouve avec plaisir dans "A La Poursuite Du Diamant Vert" (le 1er volet, réalisé par Zemeckis) et le sublime "La Guerre des Rose" ! Ah la bonne époque !...

Bon anniv' Billy !





Europe - Rock The Night (1985)


(c) lescharts.com


A y est, de retour de Paris pour un p'tit concert des Depeche Mode plutôt bien troussé, avec de belles envolées sur certains titres, un Dave Gahan en grande forme vocale, un Martin Gore qui avait la voix et la guitare élancées, et Andrew Fletcher qui a donné les p'tites lignes de synthé quand il fallait sur les vieux titres bien cultes : un bon son, une bonne ambiance, en somme un bon concert (et un très bon batteur en sus), et une bonne soirée (en dehors de la 1ère partie et d'un couple voisin un peu particulier, mais bon comme dirait les vieux sages lapons, c'est la singularité des gens qui fait la richesse du monde dans lequel on vit... ou pas).

Bref tout ça pour dire qu'hier, en roue de secours, il y avait le bon vieux groupe de hard rock suédois Europe à La Cigale. J'avoue que ça m'aurait bien plu d'aller les voir, mais bon dans la vie il y a des choix à faire... peut être une autre fois qui sait...

Donc en souvenir de cet rendez-vous à moitié manqué avec Europe d'une part, et avec un dîner au Hard Rock Café d'autre part hier soir, voici le merveilleux clip du titre "Rock The Night" issu du non moins fameux album "The Final Countdown", sorti en 1985, et qui a sonné avec fracas le début de l'invasion de ses dignes successeurs de Thor, d'Odin et d'Olaf Grossebaf !

Un clip magnifique, avec choré autour des menus, air batterie avec les couverts, porté de guitariste pendant un solo et des cheveux blonds qui tournent dans tous les sens : du bon gros hard rock à papa suédois comme on en fait plus, du bonheur pour les yeux et les oreilles. Un titre qui se classera en France (près de deux ans après sa sortie, à peine à la bourre) à une très belle 7ème place au classement Nielsen et Ipsos du Top 50.

Voilà, ça fait un moment que je vous promettais du Europe, en v'la et du bon !




Par contre, le dernier album a pas l'air bien terrible, une petite idée par ici (en même temps les reformations, parfois c'est pas toujours ça...)

Rock now, rock the night,
Til' early in the morning light.
Rock now, rock the night,
Wo-Oh Wo-Oh Yeah!


mercredi 20 janvier 2010

Depeche Mode - Never Let Me Down Again (1987)



(c) lescharts.com


1er concert de l'année ce soir au POPB, avec un groupe culte de la scène new wave britannique des années 80, à l'instar de leurs meilleurs ennemis "The Cure", j'ai nommé Depeche Mode.

New-wave, cold wave, et maintenant on tombe plutôt depuis quelques années dans l'électro-pop, avec entre temps des virages intéressants très rock ou très planants. Depeche Mode a remis sans cesse le travail sur l'ouvrage, c'est ça qui est intéressant chez eux. Même si les 2-3 derniers albums ne sont pas les meilleurs à mes oreilles, ça reste efficace, et y a toujours au moins un ou deux singles qui tapent très juste. Ils sont aujourd'hui 3, Dave Gahan et sa voix si chère à la gent féminine, Martin Gore, le compositeur de la plupart des morceaux, et Andrew Fletcher.

Ici, retour en 1987, en pleine Depeche Mode mania. DM vient de sortir "Music For The Masses", leur 6ème opus, puis à la suite du succès colossal de cet album, entamera une tournée, capturée par un double live "101", qui montra à quel point le groupe rencontrait une dévotion mondiale à chacune de ses performances scéniques. Curieusement, ce morceau taillé pour la route vers les sommets des charts n'atteindra que la 29ème place au top 50 français.

Le clip a été comme de nombreuses fois réalisé par Anton Corbjin, leur vidéaste préféré... Comme souvent une vidéo en Noir et Blanc, assez inquiétant, minimaliste, avec un grain particulier et des plans qui ne sont pas s'en rappeler un peu l'expressionnisme des films muets d'antan... Un clip assez marquant, avec une chanson qui j'apprécie tout particulièrement et un Dave Gahan en plein forme à la voix.





En cadeau, le morceau en live durant la tournée 101, et puis un chouette moment à Berlin l'an passé (y aura 100 000 mains en moins ce soir, mais ça peut êt' sympa quand même...). Ah oui quand même, une petite reprise (ça f'sait longtemps) avec celle des Smashing Pumpkins, qui n'est pas mal...




mardi 19 janvier 2010

Jean-Michel Jarre - Rendez-Vous IV (1986)


(c) lescharts.com


Rendez-Vous est sans doute un des albums les plus marquants de la carrière de notre frenchie précurseur des musiques électroniques. Non seulement, il en a découlé une série de concerts exceptionnels, où le faste, le grandiose, la machinerie et la pyrotechnie n'eurent que très peu de rivaux avant de nombreuses années (si d'aventure cela a été dépassé d'ailleurs), mais aussi une série de 6 thèmes absolument magnifiques, émouvants, des pièces de musique complexes alternant avec des morceaux beaucoup plus concis et efficaces comme ce Rendez-Vous IV.

Rendez Vous IV, c'est un peu son hymne de stade à Jean-Michel, un de ses morceaux les plus connus avec Oxygène IV également. Des sons, une mélodie simple et entraînante, un peu kitsch à nos esgourdes d'aujourd'hui, mais terriblement novateur pour l'époque. Le morceau restera classé plus de 6 mois au Top 50, avec "seulement" une 13ème place en décembre 1986.

Cet album a été dédié à l'équipage de la navette américaine Challenger, qui explosa en vol puis s'abîma en mer le 28 janvier 1986. Le dernier morceau, Last Rendez-vous, devait d'ailleurs être joué en direct depuis l'espace, avec dans le rôle du saxophoniste l'astronaute Ronald E. McNair, qui avait composé avec Jarre le morceau. Le destin en a voulu autrement. Ce morceau est terriblement triste et mélancolique à écouter, d'autant plus lorsqu'on connaît son origine et son histoire...




Pour finir avec un peu de gaieté, quelques vidéos pour montrer à quel point Jean-Michel Jarre avait une inventivité et un talent monstrueux pour mettre en scène des spectacles mondialement célébrés, universels... et d'autant plus extraordinaires qu'ils étaient gratuits ! (hein les producteurs véreux, avec vos p'tites salles à 80 euros la place !). Donc 3 vidéos : tout d'abord Rendez-Vous IV à Houston en 1986 et son déluge de feux d'artifice, Rendez-Vous IV à Acropolis en duo avec le guitar hero français Patrick Rondat (ça déménage). Et enfin Rendez-Vous II, avec les fameuses harpes lasers qui ont fait sa renommée, le 14 juillet 1990 à La Défense (j'étais en pâmoison devant ma télé et ces magnifiques jeux de lumières sur les immeubles... pff c'est beau !!).

Quand j'entends dire qu'André Rieu, c'est le Jean-Michel Jarre du violon, j'avoue, ça m'énerve un peu...


lundi 18 janvier 2010

a-ha - Hunting High And Low (1986)


(c) lescharts.com


100ème post chers amis ! Pour fêter ça, revenons à mon groupe norvégien préféré de tous les temps, a-ha, avec ce superbe morceau "Hunting High And Low", qui bénéficie également d'un très beau clip. Une chanson intemporelle et magique sur l'amour, et l'éternel combat (et non pas la dure lutte) de l'homme faisant face aux obstacles de la vie et du temps qui passe pour être auprès de celle qu'il aime.

A l'instar de "Owner Of A Lonely Heart", ce clip, toujours réalisé par Steve Barron, est très branché animalier et transformations en tout genre : rajoutons à cela de très beaux paysages et l'utilisation de silhouettes pour les humains : pour l'époque et les moyens un peu chiches, ce clip avait déjà un certain cachet. Pour ma part, je trouve le parti pris des silhouettes relativement chouette. C'est sans doute mon 2ème clip préféré de Morten et ses potes, derrière "Take On Me" bien entendu.

Le titre connaîtra quasiment le même succès partout en Europe, avec une 4ème place en France en août 1986, en pleine "Images-Gold" mania.


aha - hunting high and low



Pour info, a-ha passera au Zénith de Paris à la fin de l'année, pour une seule et unique date... alors qu'ils font 20 dates en Allemagne : je suis très fier d'être français pour le coup tiens... Enfin bref, c'est le "Farewell Tour", c'est la dernière occasion de les voir... même si c'est pas donné, j'irai bien...

Pour le plaisir, un extrait live de leur Rock In Rio : une très belle communion avec le public auriverde, comme toujours (quel public !) ; et puis la voix de Morten, si pure et si belle (j'en ai des frissons...)



Bruce Springsteen - The Ghost Of Tom Joad (1995)


(c) lescharts.com


La honte, j'ai toujours pas parlé du Boss. Bruce Springsteen, l'Amérique personnifiée en chanson et en rock dans ce qu'elle a de meilleur, un type qui devrait être inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco tellement il est bon. Plus de 35 ans qu'il enchante les oreilles des States, et les nôtres aussi par la même occasion.

Ici, nous sommes en 1995, et Bruce vient juste de sortir un greatest hits. Pour l'occasion, il a composé plusieurs titres inédits, dont "The Ghost Of Tom Joad", qui lui a été inspiré par la lecture et la vision des "Raisins de la Colère", très beau livre de Steinbeck et très beau film de John Ford avec l'extraordinaire Henry Fonda dans le rôle titre (pareil faudrait que je le regarde, ça fait un bail que je l'ai pas vu). Traitant de la Grande Dépression de la fin des années 20, cette oeuvre répond aux critères sociaux chers à la plupart des chansons du Boss.

Le souci, c'est que les sessions d'enregistrement avec son groupe fétiche "The E Street Band" ne lui plaisent guère pour ce titre. Alors il décide de la garder pour plus tard : ce sera pour un album acoustique, un disque épuré et magnifique qui renoue avec les heures de gloire de Bruce. C'est un peu son "Nebraska" des années 80 toutes proportions gardées.

Le clip n'a semble t'il rien d'officiel, mais cet espèce de vision noir et blanc dans un rétroviseur de photos et d'images prises ca et là vont remarquablement bien avec le son.


Bruce Springsteen - The Ghost Of Tom Joad




En cadeau, la reprise des "Rage Against The Machine" qui interprète à la manière musette-symphonique cette magnifique chanson : une terrible version d'un calme et d'une tranquilité particulièrement apaisants...


Et puis un duo assez exceptionnel entre le Boss et Tom Morello





J'aurai pu mettre la version de Nickelback (oui, j'aurai pu...).



dimanche 17 janvier 2010

Grizzly Bear - Two Weeks (2009)


(c) lescharts.com


Hé ben, voilà un bon clip bien dérangeant pour notre rubrique "les clips du dimanche de l'angoisse". Le groupe, c'est Grizzly Bear, petit groupe indé New Yorkais, qui officie depuis 2004.

Ce morceau, je pense que vous l'avez déjà au moins entendu dans une pub, une bande-annonce, elle est typique des trucs à la mode branchouille chers à nos amis des Inrocks... Mais bon, c'est pas ce qu'il y a de plus désagréable, je pensais même que c'était des anglais qui interprétaient ce morceau, comme quoi...

Le clip est réalisé par Patrick Daughters, un mec qui aime semble t-il bien les choses malsaines et un poil dérangeantes, car en plus de ce clip déjà franchement spécial (moi il m'a mis un peu mal à l'aise perso), il a également commis le clip de "Wrong" des Depeche Mode cette année aussi. Un clip dont je vous reparlerai plus tard...

Un truc bizarre et sinistre à la fois, n'abattons pas toutes nos cartes tout de suite ^^




En bonux, un autre clip de leur dernier album en date, "While You Wait For The Others", encore un patchwork bien barré.


Steve Earle - I Feel Alright (1996)


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Pas de clip, mais une petite captation de MTV de la belle époque. Steve Earle, c'est un américain qui exerce ses talents sur la scène country-rock : ce serait un peu le fils caché de Bob Dylan et de Tom Petty en fait (enfin plutôt le frère de Tom Petty, z'ont presque le même age).

Ici, "I Feel Alright" porte bien son nom, puisque c'est le nom d'un des albums qui font suite à sa libération de taule, pour prise de substances : le chemin de la rédemption passe par de jolies chansons parfois, et ici on en a un très bel exemple...




En bonus, je vous laisse le morceau illustrant la scène finale de la 2ème saison de la série "The Wire" ("plus" connu dans nos contrées sous le titre "Sur Ecoute"), magnifique et exceptionnelle série d'infiltration policière dans les quartiers de Baltimore, et qui durant 5 saisons montre les rouages politiques, sociaux, économiques et criminels d'une ville des Etats-Unis au bord de l'implosion... mais qui essaie quand même de s'en sortir tant bien que mal. Une série que je ne saurai que trop vous recommander.

Et bon anniv' Steve !


Ray Parker Jr. - Ghostbusters (1984)


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Nous sommes le 29 décembre 1984, et Stevie Wonder vient de perdre son trône au top 50 français, au profit d'un de ses compatriotes, "auteur" de cette mémorable et incontournable chanson du film "SOS Fantômes", Ray Parker Jr.

Ray a formé un groupe dans les années 70, Raydio, après être passé chez Barry White. Dans la veine des Temptations et des Supremes, le groupe connaît un beau p'tit succès aux States avec des titres comme "Jack & Jill" ou encore "You Can't Change That".

Puis arrive les années 80, et des envies de solo. La carrière en solitaire démarre gentiment et atteint son climax le jour où Ivan Reitman lui propose de composer la musique et la chanson officielle du film "Ghostbusters" (j'espère que tout le monde l'a vu d'ailleurs...). Alors Ray propose ce titre énorme, complètement euphorisant et qui illustre à merveille le film. Du grand bonheur pour les oreilles et les yeux (y a qu'à voir le clip pour s'en convaincre).

Mais, un petit mais quand même, le souci, c'est que quelque temps auparavant, Huey Lewis and The News avait enregistré une chanson qui s'appelait "I Want A New Drug". Et force est de constater qu'il y a énormement de similitudes au niveau du rythme. Donc Ray, il faut reconnaître que c'est pas bien joli tout ça, et c'est dommage, ça gâche un peu la fête...

Ray ne se remettra jamais de ce succès, il continuera à grattouiller la guitare pour d'autres artistes, et composera également le remix pour le deuxième opus de la franchise, et qui sera chantée par Run DMC (vachement moins bien).

Ray a quand même dominé le classement de Marco pendant plusieurs semaines, mais avec des pauses : une semaine après son sacre, il sera éjecté par le retour des vaillants français Peter et Sloane et leur "Besoin de Rien Envie de Toi" pendant 2 semaines. Il récupère son trône ensuite pour 2 semaines, puis sera de nouveau mis à terre par un autre duo, américain cette fois-ci : un duo comète avec une chanson et un clip de toute beauté, mais ça c'est une autre histoire...




To Be Continued...



samedi 16 janvier 2010

Sade - Smooth Operator (1984)


(c) lescharts.com


La grande classe ! Certains pleutres et paltoquets s'étonneront et diront "mais qu'est ce que c'est que cette musique digne d'un film de cul?". Barbares, vous ne comprenez rien à l'art !

Ce morceau complètement smooth (d'où le titre d'ailleurs), est le 1er succès du groupe Sade, emmené par la chanteuse Sade Asu, magnifique chanteuse britannico-nigérianne à la voix de velours, accompagnée de Stuart Matthewman au saxo (quel sax, sans doute le plus beau des 80's) et guitare, Paul Spencer Denman à la basse et Andrew Hale aux claviers. Un groupe qui existe depuis 1983, et qui continue son petit bonhomme de chemin aujourd'hui (évidemment comme souvent on n'en entend plus du tout parler en France... Edit du 15/03/2010, en fait le dernier album est 1er au Top Albums français depuis 2 semaines, on disait que j'avais rien dit ^^)

Bon le clip... le clip... c'est vrai qu'il s'en dégage un p'tit côté porno chic : la boîte, les jeux de doigts sur le seau à champagne... faut reconnaître que bon... Moi j'aime bien le bassiste qui joue comme Johnny Cash.... Et puis c'est limite un court-métrage là, 8 minutes fallait les sortir à l'époque ! Et quelle poursuite dans les escaliers métalliques !

Mais merde, Sade ça reste du Sade, c'est beau, c'est chouette, ça coule tout seul : c'est beau quoi !

Titre extrait de "Diamond King", sorti en 1984. Ce morceau se classera à une très belle 9ème place au top 50 français (la France aime Sade, comme elle aime A-Ha, le tout c'est que des producteurs véreux ne cachent pas les belles choses au lieu de refourguer leurs grosses daubes aux radios... bandes de bips !)


Sade - Smooth Operator (long version)



Bon anniv' Sade !



vendredi 15 janvier 2010

Cock Robin - Just Around The Corner (1987)


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Encore un doublon d'artiste, mais comme le dit le célèbre adage, quand on aime on ne compte pas (et puis préparez vous, c'est bientôt l'anniversaire de Michel ^^). Extrait de leur 2ème album "After Here, Through Midland", ce magnifique morceau est le digne successeur des tubes qui ont porté aux nues leur 1er effort l'année précédente.

"Just Around The Corner", puisqu'il s'agit de ce titre, est le tout premier single de ce nouvel album plus orienté guitares et rock, comme l'avait voulu Anna et Peter. Disque de platine en France, l'album sera comme d'habitude boudé dans leur pays d'origine les Etats-Unis, n'atteignant qu'une pathétique 166ème place au top album (pathétique étant employé pour désigner le peu de goûts de nos amis ricains pour les belles choses).

Le clip a une image vraiment très belle et très lêchée pour une vidéo de 1987. Il ne raconte pas grand chose, n'a rien d'exceptionnel, ne fait appel à aucun effet spécial hyper compliqué, mais qu'importe... Etant un aficionado du groupe, je ne suis peut être pas très objectif, mais pour moi la magie opère. Et puis j'adore ce clip pour tous les souvenirs qu'il m'évoque...

Une belle mélodie, deux très belles voix, la recette Cock Robin est là, bien en place, et atteindra avec ce titre une belle 18ème place en août 1987 chez Marc Toesca. Plus le temps passe, plus j'aime les chansons de ce groupe de toute façon (nostalgie quand tu nous tiens...)


Cock Robin - Just Around The Corner




En cadeau une captation de l'émission de France 2 "Des Mots de Minuit" en 2006, ou le retour de deux chanteurs exceptionnels qui, malgré le temps qui passe et plusieurs années de séparation, nous offrent cette reprise épurée de toute beauté (j'en ai eu les larmes aux yeux tellement j'ai trouvé ça beau) : une merveille, tout simplement.






jeudi 14 janvier 2010

Etienne Daho - Tombé Pour La France (1985)


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Autant pour Dave Grohl, je venais de voir que c'était son anniv' donc tac un p'tit post, pour fêter l'évènement, autant là c'est au moment où je me suis décidé à poster ce clip de Mister Daho que je me suis rendu compte que notre ami rennais fêtait aujourd'hui ses 54 printemps.

Ici, donc un petit clip réalisé par un réalisateur qui deviendra légèrement connu dans le futur, l'ami Jean-Pierre Jeunet. Plein de trouvailles, de jolis petits moments et effets spéciaux (les accélérations sont franchement bien faites), et déjà un amour particulier pour les photomaton animés (mais bon là c'était déjà dans le texte de la chanson...).

Ce morceau complètement estampillé années 80 pour le coup, écrit avec son compère Arnold Turboust (un jour je me ferai l'écho d'un grand morceau chanté par lui en duo avec Zabou Breitman, dont j'étais épris dans ma prime jeunesse ^^) fait parti des oeuvres de jeunesse d'Etienne Daho, sans doute ses meilleures d'ailleurs à titre purement personnel. Issu de son mini album éponyme, 1 an avant la déferlante "Pop Satori" en 1986, ce morceau a ce je ne sais quoi de mélancolique dans la mélodie et dans les paroles qui le rend si particulier. Une chanson intemporelle en fait, malgré les années qui défilent au compteur...

Soyez heureux les gens !




Harvey Danger - Flagpole Sitta (1998)


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Je gueule après les clips actuels de nos jours, mais il faut reconnaître que la fin des 90's, ça volait pas super haut en terme d'idée.

La preuve avec ce clip d'un groupe "One Hit Wonder" par excellence, Harvey Danger. Groupe américain revélé par les charts etudiants US, il a eu son petit succès avec "Flagpole Sitta" en 1998. Repris à l'envi dans pas mal de bandes originales de films étudiants comme American Pie, il faut reconnaître à ce morceau une belle efficacité et une destinée FM toute tracée. L'album "Where Have All The Merrymakers Gone?" était d'ailleurs pas trop mal (j'dois être un des seuls français à l'avoir d'ailleurs...).

Le clip par contre, est relativement plat et banal, si ce n'est le ouistiti de la fin... sinon ben bof quoi. Mais je le poste quand même, parce que ça rappelle des p'tits souvenirs sympas (déjà 12 ans... la vache)


Harvey Danger - Flagpole Sitta



J'sais pas pourquoi, mais j'étais persuadé que le groupe était suédois... Une drôle d'idée !


Madness - Our House (1982)


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Encore un clip bien enjoué avec le groupe Madness, et cette chanson qui a cartonné aussi bien en Grande-Bretagne qu'aux States (d'ailleurs c'est quasiment le seul succès Outre-Atlantique du groupe).

Madness, c'est un groupe de 7 musicos londoniens, et qui se forme en 1976. Il existe toujours aujourd'hui malgré le déclin des années 80 et la séparation des années 90. Mais il faut reconnaître qu'entre 1978 et 1986, ils étaient considérés comme des dieux en Albion, jusqu'à l'essoufflement du mouvement ska, dont ils ont été un des piliers à l'instar des Specials.

"Our House" est leur plus gros tube, avec "One Step Beyond" bien sur, et même s'il est moins connoté ska que leur 1er gros succès, il n'en demeure pas moins d'une efficacité redoutable avec ces bons vieux cuivres et cette basse qui ronronne (au début du morceau, c'est énooooorme).

Le clip nous rappelle délicieusement ce peu de moyens que les groupes pouvaient avoir pour faire une vidéo : mais la bonne humeur transcendait totalement le côté chiche de la réalisation, comme quoi l'argent ne fait pas tout...





En bonus, un autre morceau qui a bien cartonné à son époque, il s'agit de "It Must Be Love" de 1981. Je vous proposerai "One Step Beyond" une prochaine fois, parce qu'il le vaut bien tout seul !


Foo Fighters - Long Road To Ruin (2007)


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41 ans aujourd'hui, bon anniversaire mon p'tit Dave ! ;-)

Continue à nous faire de la bonne musique et des bons clips comme celui là, avec le groupe que tu veux ! Je serai toujours ton fidèle abonné !

Signé : un fan ^^


Foo Fighters Long Road To Ruin




PS : ah oui pour info, ce morceau est sur le 5ème album des Foo Fighters, le dernier sorti en date d'ailleurs, datant de 2007 : "Echoes, Silence, Patience & Grace".


mardi 12 janvier 2010

Gold - Plus Près Des Etoiles (1985)


(c) lescharts.com


Oui, c'est vrai, la pochette est très moche. Mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Car ce titre français est tout simplement mythique. C'est le 1er succès d'un des quintet les plus célèbres de France dans les années 80, le groupe toulousain "Gold".

Gold existe depuis les années 60, c'est une formation qui jouait lors de bals et autres évènements joyeux et ludiques dans la région toulousaine. Puis en 1984, Francis Delmas le créateur du groupe, envoie au charbon 5 p'tits gars à l'assaut du top 50 : Emile Wandermer au chant et à la guitare rythmique, Lucien Crémadès à la guitare principale, Alain Llorca à la basse, Bernard Mazauric aux claviers, et Etienne Salvador à la batterie. Et d'entrée de jeu, c'est le carton.

Leur 1er album s'appelle "Le Train de Mes Souvenirs", sort en 1984, mais il faut reconnaître que c'est pas forcément la panacée en terme de ventes. Alors Jacques Cardona offre au groupe un morceau qui s'appelle "Plus Près Des Etoiles". Jacques Cardona, pour ceux qui ne le resitue pas, c'est une voix très connue des adeptes de génériques télévisées : on lui doit notamment ceux de Lucky Luke et de l' Inspecteur Gadget, ainsi que le générique mythique des "Mystérieuses Cités d'Or", avec son groupe Apollo.

Emile sent le gros coup avec ce texte qui rend hommage à la condition bien triste des boat people, et impose le texte au groupe : il faut dire qu'à l'époque la France nage en plein discours de solidarité internationale et humanitaire, et ce genre de morceau rencontrait un succès quasi immédiat. Une petite mélodie bien troussée par dessus ces paroles marquantes, et le tour est joué. Après avoir curieusement passé deux semaines dans le ventre mou du top avant de ressortir, on croyait le titre déjà oublié : que nenni ! il rentre de nouveau directement en 9ème position en juillet 1985, pour ne plus quitter le top 10 pendant 15 semaines, avec une belle pointe à la 2ème place à 3 reprises (et butant toujours sur les OH OHOH OHOHOHOH OHOHOHOOOOOH du Tarzan Boy de Baltimora) : c'est le jackpot !

Le clip est assez énorme avec sa chorégraphie d'anthologie, ses petits pas minimalistes, son play back bien raté (Emile n'était pas vraiment dedans) et ce découpage de l'écran très particulier. Qu'importe, une chanson et un clip qui ont marqué l'année 1985 et qui sont tombés dans l'inconscient collectif mine de rien : c'est la marque des grands.


Gold - Plus près des étoiles



Jacques Cardona écrira deux autres énormes tubes pour Gold, mais ça c'est une autre histoire...